Une livraison atypique [pv Areste Tiers]

Enfin à destination ! Risehorn ! Après avoir traversé deux pays et avoir rencontré et vécu quelques temps avec mes deux et premières amies depuis mon départ: Lucatiel et Meredith. Cela fut une bonne expérience et j'avais apprit beaucoup de choses comme certaines techniques de combat que Lucatiel m'avait montré et appris et Meredith avait partager ses connaissances de la cuisine avec moi et je savait maintenant me débrouiller en cuisine.

J'avais avant de quitter Elgwim'ill demander via Reis Transport qu'on me livre une épée.
Ils étaient assez étonné du fait que je demande une épée mais ils acceptèrent quand même me garantissant qu'un de leur livreur sera au point de rendez-vous que j'avais fixé à Risehorn devant la bibliothèque de la ville.

L'épée que j'avais commandé à été faite par un forgeron qui me connais très bien: c'est lui qui avait forgé l'épée de ma mère et il rendais beaucoup de service à mon père sauf que cette fois çi il l'avait fait que pour moi sans rien dire à mon père et je lui faisais entièrement confiance. L'épée est assez légère et de longueur moyenne, d'une lame blanche comme la neige avec un pommeau noir avec des motifs couleur or dessus. L'épée était donc très belle mais elle était dans un fourreau complètement noir pour ne pas attirer de convoitises malgré qu'elle soit entouré d'un tissu blanc pour la protéger et la cacher.

Donc, après avoir payé une chambre pour la nuit à l'auberge et posé mes affaires, j'alla au point de rendez-vous devant la bibliothèque. J'avais indiqué comment je serais habillé pour que le livreur me reconnaisse: habillé toujours avec l'écharpe blanche de ma mère, et une tunique légère entièrement blanche que j'avais acheté sur la route à un marchand ambulant.

je ressemblai limite à un fantôme mais cela m'allais comme cela et puis, les seules sources d'étonnement était que je n'avais pas froid avec ma tenue ou que j'étais très jeune pour être seul comme ça mais c'est tout.

J'attendais le livreur donc, debout devant la bibliothèque tranquillement en regardant autour de moi en regardant les flocons de neige tomber, c'était tellement beau...

Il faudrait vraiment que je pense à prendre des vacances bientôt. J'enchaînais les livraisons à un rythme effréné ces derniers temps... Il fallait dire aussi que le rumeur comme quoi la compagnie manquait de livreurs semblait fondée. Une sombre histoire de livraison en temps de guerre qui aurait  mal tournée. Enfin, ça ne me regardais pas, du moment que j'avais du boulot et une paye.

La nouvelle livraison qu'on m'avait donné était quelque peu...spéciale. Déjà premièrement, je me retrouvais à Risehorn, pays gelé et froid, faisant presque passer Dralkar pour une colonie sous le soleil à côté ! Heureusement que les équipements d'hiver de la compagnie tenaient bien chaud. Et deuxièmement, bien que je ne sois pas censé savoir ce que contenait mon paquet (politique de confidentialité blabla...) la mention "attention tranchant" et la forme me laissais clairement deviner que j'avais une épée entre les mains... Joie et bonheur !

Voulant me débarrasser vite fait de mon paquet, j'étais parti en avance et j'avais atteint la capitale le jour d'avant. J'avais passé la nuit dans une auberge cosy (pourquoi se priver quand on ne paye pas ?) avant de me rendre sur la place de la bibliothèque, lieu de livraison. La personne à livrer serait assez reconnaissable d'après le bon de livraison. Elle devait porter du blanc. Mais bien que le sachant, je n'ai pas pu m'empêcher d'être étonné lorsque que je l'aperçu, sorte de fantôme immobile au milieu de la foule. Il avait de quoi filer des sueurs froides dans le dos.

- Monsieur d'Istria ? Reis Transport pour vous servir. J'ai un paquet pour vous apparemment.

Je devais être "discret" d'après les consignes qu'on m'avait transmises... Non franchement, cette livraison ne me disait rien qui vaille...

Je vit une personne arriver vers moi, avec de chaud vêtements de la compagnie de livraison je passais pour un fou avec mes vêtements légers.
- Monsieur d'Istria ? Reis Transport pour vous servir. J'ai un paquet pour vous apparemment. me dit-il en arrivant.

D'Istria? C'était fait exprès ou c'était une erreur qu'il dise mal mon nom de famille?
-C'est d'Istiria et oui le paquet est pour moi. lui dis-je doucement pour ne pas que d'autres gens entende et avec un sourire.
-Excuse moi de t'avoir fait déplacer dans ce pays froid pour toi juste pour une épée. Et je te remercie d'avoir été ponctuel Ajouta-je ensuite au moment où il me donna l'épée.

-Dis moi, repris-je curieux, comment tu t'appelle? C'était assez bizarre de demander juste cela à un livreur mais il semblait sympa.
Mais avant qu'il ne réponde, trois personnes arrivèrent pour m'accoster.
-Eh toi, dit le premier, Tu serais pas le gamin recherché par son père pour une grosse somme?

A en juger par leurs vêtements et équipements, ils étaient des mercenaires...
Il sortit un avis de recherche et le mit à coté de mon visage pour comparer les deux visages.
-Oui c'est bien lui! lança alors le deuxième en sortant sa masse
-Et lui c'est son complice ou autre! enchaîna le troisième en regardant le livreur en sortant son épée.

Je commença à faire refroidir l'air autour de moi en les regardants.
-Oui c'est moi et vous voulez m'attraper et me ramener à Akile c'est ça? Si vous saviez le nombre de mercenaires qui ont essayé et qui n'ont pas réussi depuis que je serais partit... dis-je pour répondre.
-Et laissez cet personne tranquille ! repris-je en m'interposant entre eux et le livreur.

-Excuse moi de t'avoir fait déplacer dans ce pays froid pour toi juste pour une épée. Et je te remercie d'avoir été ponctuel.

Ça c'était nouveau. Un client qui s'excusait de sa livraison... Il n'était pas commun ce gars là !

-Dis moi, comment tu t'appelle?

J'avais bien entendu là ? Il venait de demander son nom à un livreur comme moi ? Non mais personne ne faisait ça en temps normal ! Je livrais le paquet, ils signaient le reçu et disaient même parfois merci et ça s'arrêtait là. Jamais je n'avais engagé la conversation avec un des clients de la compagnie. Bon après, ce jeune homme avait l'air sympa.. Mais quand même c'était bizarre pour moi.

Je m'apprêtais à répondre lorsque trois personnes accostèrent mon presque nouvel ami et lui parlèrent d'un avis de recherche. Je savais bien que cette histoire sentait le roussi ! Je venais de livrer une arme à quelqu'un qui avait sa tête mise à prix... Et voilà que les hommes, des mercenaires apparemment, m'associaient à lui comme son complice !

- Je ne connais même pas ce gars ! Je suis un livreur !

Mais bon, autant faire entendre raison à un éléphant au pas de charge. Un des mercenaires venait de se jeter sur moi, l'épée sortie du fourreau. Et merde ! Je venais juste livrer un paquet, pas assister à un règlement de compte !

Il ne me restait plus qu'à utiliser mon atout : le temps. Je l'arrêtais alors et me dépêchais de saisir l'arme de mon adversaire avant de faire retourner le temps à son cours normal. L'expression ébahie de l'homme que je venais de désarmer valait tout l'or du monde. Bon après, la colère lorsqu'il eut compris où était passé son arme valait un peu moins cher. Je me retrouvais avec une épée pointé sur un homme qui voulait m'étriper. Et associé à une personne recherchée.

Mais comment ma journée avait-elle put en arriver là ?

- Je ne connais même pas ce gars ! Je suis un livreur ! Il avait aussi essayer de les convaincre mais rien à y faire... Le pauvre, il n'avait rien fait et voilà qu'il était embarqué dans mes histoires...

Un des mercenaires se jeta sur le livreur l'épée en main mais d'un coup, son épée disparut pour se retrouver dans la main du livreur. Comment avait-il fait? Il n'avait pas bouger d'un pouce pour prendre son épée, serai-ce son élément alors? Mais lequel d'élément?

Je fut bouche bée en voyant cela comme d'ailleurs le mercenaire qui n'avait plus son épée mais qui se reprit pour fusiller du regard le livreur.
-Bon puisque vous en venez a là... dis-je en soupirant
Le deuxième mercenaire se rua sur moi en tenant dans les deux mains une longue épée d'acier. Il tenta un coup vertical que je para avec ma nouvelle épée encore toute emballée ce qui eu pour effet de couper la corde qui retenait le voile qui l'entourai.

-Merci lança-je d'un air moqueur pour provoquer le mercenaire qui noir de colère tenta de me remettre un coup lent et encore vertical.
Je sortit l'épée de son fourreau et je bloqua à nouveau avec la magnifique lame de l'épée, le forgeron avait super bien travaillé.
Tout en parant, je créa au bout du fourreau une pointe en glace transformant le fourreau en une sorte d'épée et j'attaque la main du mercenaire en mettant un coup rapide sur sa main lui laissant une entaille.

Il cira de douleur et exerça moins de force sur sa lame ce qui me permit de le repousser et de lui asséner un rapide coup au torse sans chercher à le blesser énormément avant de lui mettre un coup de pied l'envoyant au tapis pour ensuite ranger le fourreau récupérant une main de libre.
Tu va voir toi! cria le premier mercenaire en m'envoyant un puissant jet d'eau vers moi.
Je répondis d'un mouvement rapide de bras vers le haut ce qui créa un mur de glace devant moi, ce que m'avait montrer Lucatiel marchait vraiment bien !

Le jet d'eau alla contre le mur de glace et j'utilisa le mur lorsque l'eau arriva au contact pour geler l'eau jusqu’à sa source. Le saute ensuite sur le jet gelé pour courir dessus l'épée en main jusqu'à son propriétaire qui tenta un lourd coup de masse lorsque j'arriva au bout mais je sauta me retrouvant derrière lui profitant de son faible temps de réaction pour lui entailler le dos suivi de deux coups de pieds dans chaque jambes le faisant se mettre à genoux.

Je planta mon épée dans le sol à coté de lui près de son visage
-Vous me taper sur le système vous les mercenaires... maintenant partez ! lui dis-je sèchement. Il acquiesça et s'enfuit laissant son dernier compagnon seul contre le livreur.

Il n'y avait pas à dire, il savait se battre. Alors que te tenais en respect le mercenaire qui avait voulu m'étriper, il s'était occupé sans réelles difficultés des deux autres gêneurs... On voyait qu'il savait manier l'épée ! Je dirais même qu'il avait ça dans le sang... C'est bizarre d'avoir une telle impression hein ?

Mais le plus beau restait à venir. D'un magnifique coup, il avait déballé le paquet que je transportais depuis quelques jours. Et bordel ! Je ne savais pas que je transportais une telle merveille avec moi à vrai dire. C'était un travail magnifique, le forgeron devait être un homme doué. Et dire que je l'avais eu dans mon dos sans même me douter un instant de ce que c'était.

Tandis que j'admirais cette lame et le style de combat de mon ami de fortune, oubliant au passage que j'avais un adversaire face à moi, ce dernier ne m'oublia pas. Il se jeta sur moi en criant, me filant une peur bleue ! J'avais l'air malin moi. C'est moi qui tenais l'épée mais je ne savais absolument pas comment m'en servir ! Le mercenaire lui, savait comment employer ses poings et me fila un bel uppercut dans le ventre, me coupant le souffle.  Il fallait que j'utilise à nouveau le temps !... Ah mais non, je l'avais déjà arrêté et si je m'y risquais à nouveau aussi vite, j'allais morfler.

En désespoir de cause, j'agitais ma lame un peu n'importe comment, dans l'espoir de faire reculer mon agresseur. Et je crois que ma chance ne m'avait pas quitté car je réussis miraculeusement à atteindre le poignet de l'homme, lui filant une belle coupure sur toute la longueur de son bras. Ainsi touché, le mercenaire avait perdu de son aplomb et semblait vouloir prendre la poudre d'escampette comme ses amis. Pour faire bonne mesure et l'aider à se décider, je fis d'autres moulinets avec mon arme.

- Dégage avant que je ne change d'avis !

Bon ok, je n'étais pas super convaincant mais au moins cela vint à bout du moral de mon adversaire, qui partit la queue entre les jambes sans même réclamer son épée. J'avais gagné !

Me tournant à nouveau vers mon presque ami, je lui souriais. Bah quoi, je venais de battre un mercenaire et j'avais gagné une épée ! J'avais de quoi être heureux ! Mais bon, ma joie ne m'empêcha pas de constater qu'un attroupement s'était formé autour de nous, nous plaçant au centre de l'attention. Je pris le poignet de mon presque ami et l'entraînais à ma suite, vers mon auberge.

- Viens avec moi, tu me dois quelques explications je crois. Allons dans un endroit plus tranquille et avec moins d'oreilles qui traînent.

Le livreur avait été distrait en me regardant me battre oubliant le mercenaire en face de lui qui lui asséna un uppercut dans le ventre en lui hurlant dessus.
Il agita sa lame n'importe comment espérant toucher son adversaire... il ne savait visiblement pas se battre à l'épée...

Mais la chance lui sourit lorsqu'il toucha le mercenaire au poignet laissant une coupure dans la longueur de son bras calmant les ardeurs de ce dernier.
- Dégage avant que je ne change d'avis ! lança-il au mercenaire en faisant des moulinets avec son épée. Ses paroles eurent pour effet d'achever le moral du mercenaire qui décida de s'enfuir laissant son épée au livreur.

Le livreur se tourna à nouveau vers moi, le sourire aux lèvres. Il venait sûrement de se battre pour la première fois et avait même eu une épée gratuitement.
Cependant, pendant notre petite altercation avec les mercenaires, une foule de curieux s'était réunie autour de nous.

Le livreur me prit par le poignet et m'entraîna avec lui hors de la foule.
- Viens avec moi, tu me dois quelques explications je crois. Allons dans un endroit plus tranquille et avec moins d'oreilles qui traînent.
Quelques explications? On verra bien, et puis cela m'avantageai qu'il m'embarque loin de gens qui risquaient de me reconnaître et de vouloir m'attraper.

Il m'emmena dans une auberge, dans sa chambre, chambre qu'il avait sûrement payé donc il devait être là depuis quelques temps.
Je m'assis sur une chaise et s'assit ensuite en face de moi.
-Des explications de quel type? lui demanda-je gentiment.

J'avais amené mon presque nouvel ami dans ma chambre, à l'auberge où j'avais dormi la nuit dernière. J'espérais que personne en nous avait suivi mais je ne pouvais pas en être sûr, j'avais donc verrouillé la porte.

Une fois assis l'un en face de l'autre (le destin est tellement gentil qu'il avait placé deux chaises dans cette chambre !), mon interlocuteur parla.

-Des explications de quel type?

Carrément ? Il ne voyait pas où je voulais en venir ?

- Mais qui es-tu ?! Tu te rends compte qu'à la base je devais juste te livrer un paquet et voilà que je me retrouve embarqué dans une histoire de mise à prix ! Tu sais que c'était la première fois que je brandissais une épée ?

J'avais l'impression d'être ma mère à poser autant de question...

- Explique moi tout.

Après tout, il me devait bien ça. Il m'avait embarqué dans ses histoires avec son père d'après ce que j'en avais compris. La moindre des choses était donc de m'en dire plus et me donner quelques informations complémentaires, du genre si maintenant j'allais devoir passer ma vie à fuir des mercenaires enragés.

En parlant de ça, je me rendis compte que j'avais toujours l'épée du mercenaire à la main. Je me levais donc pour aller la poser sur la commode et en profitais pour la détailler un peu plus. C'était une épée à une main assez basique. Une lame en acier, une garde et un pommeau en acier également, avec un lien en cuir autour de la poignée. Elle me plaisait bien ! Mais pour le moment, j'avais d'autres soucis. Je partis me rasseoir en face de mon "invité", prêt à entendre ses explications.

-Mais qui es-tu ?! me demanda-il, Tu te rends compte qu'à la base je devais juste te livrer un paquet et voilà que je me retrouve embarqué dans une histoire de mise à prix ! Tu sais que c'était la première fois que je brandissais une épée ?
Il est vrai que sur ce point de vue, il n'avait pas tord...

-Explique moi tout.

-D'accord. lui répondis-je.
Il avait le droit de savoir, Après tout il s'est fait embarquer dans ce combat par ma faute alors que comme il l'a dit, il devait juste livrer des choses pas se battre.
Il alla poser sa nouvelle épée sur une commode et l'examina un peu. Son épée était basique, toute en acier: lame et pommeau. Il y avait juste un lien en cuir. Il revînt s'asseoir en face de moi prêt à m'entendre.

Je prit une profonde inspiration avant de commencer à parler.
Je suis Aaron d'Istiria, fils d'Oras d'Istiria: le noble le plus riche d'Akile. dis-je pour commencer.

-Je suis parti de chez moi la veille de mes 18 ans car mon père m'avait arrangé un mariage avec une noble envers laquelle je n'avait aucun sentiment. Et en même temps je recherche ma mère qui a disparue il y a 6 ans. Mon père en se rendant compte que je me suis enfuis, à engager des mercenaires à ma poursuite et à mit un avis de recherche pour me ramener vivant avec une énorme récompense à la clef. en disant cela, je commença à serrer mon poing droit qui était contre la table et l'air devînt froid autour de moi. j'étais en colère contre mon père tout en étant déçu, cela combiné à de la tristesse en reparlant de ma mère.

-Donc maintenant chaque fois qu'on me reconnait, on essaye de me capturer et de me ramener à Akile. Sauf que certains mercenaires associe les gens avec moi comme des complices qui m'aident. C'est pour cela qu'ils t'ont attaquer et je m'en excuse sincèrement mais ne t'inquiète pas ce n'est que juste eux qui t'ont prit pour un complice, tout les mercenaires à ma poursuite ne t'attaqueront pas.

Je remarque ensuite que j'avais geler la surface de la table recouverte par mon poing je le releva immédiatement et je baissa la tête.
Donc voilà mon histoire... dis-je, Je m'excuse encore pour les mercenaires et peut être que la récompense t'intéresse maintenant que je vient d'en parlant vu qu'elle est énorme...

Bah mon gars... Je ne m'attendais vraiment pas à ça en me rendant sur le lieu de rendez-vous ce matin. Rencontrer le fils du plus puissant noble d'Akile et me battre avec lui contre des mercenaires, voilà ce que j'appelais une journée pas banale !

Ainsi mon nouvel ami devait se marier mais il s'était enfui. Et papa l'avait eu mauvaise puisqu'il avait envoyé des gens pour le récupérer. Mais surtout, il avait mis la tête du fiston à prix et avec une belle somme !

Donc voilà mon histoire... Je m'excuse encore pour les mercenaires et peut être que la récompense t'intéresse maintenant que je vient d'en parlant vu qu'elle est énorme...

Récupérer la récompense ? Eh mais ce n'était pas bête du tout ça.. J'avais suffisamment récupéré de ma petite manipulation avec le temps et j'étais sûr de pouvoir le ralentir cette fois, assez pour assommer Aaron. Et ne pas avoir à me battre avec lui pour le livrer à son père et toucher le jackpot. Plus besoin de bosser ! Ni de voyager !

Ah mais attendez, ça n'allait pas. De un, j'aimais mon job et j'aimais voyager. A quoi pourrait bien me servir cet argent alors ? J'allais juste payer plus d'impôts en gros. Et puis surtout, je commençais à apprécier Aaron. En tout cas déjà plus que son père que je ne connaissais qu'à travers la mise à prix de la tête de son propre fils. Juste pour une histoire de mariage ! Si la fille était laide, je comprenais sans problème Aaron...et même si elle ne l'était pas en fait. Oui voilà, je n'allais pas livrer Aaron à son père, c'était décidé. Mais ce n'était pas pour autant qu'il allait s'en sortir comme ça.

- Bon ok. Déjà, rassure toi, je ne te livrerai pas à ton père, je n'y ai pas vraiment d'intérêts. Par contre, tu me dois quand même un dédommagement pour m'avoir entraîné dans tes problèmes.

C'était la moindre des choses non ?

- Comme tu as pu le constater, je ne sais absolument pas manier une arme... Alors que toi, tu as l'air de vachement bien t'y connaître.

Envoyer deux ennemis au tapis en moins de cinq minutes, Areste n'en était pas sûr mais c'était plutôt pas mal à son humble avis de coursier.

- Alors je te propose le marché suivant : je te pardonne et toi tu m'apprends à me battre. Je peux rester ici quelque temps pour que tu m'apprennes, je n'aurai qu'à raconter que le mauvais temps m'a ralenti au retour. Qu'en dis-tu ?

C'était un marché tout à fait honorable. La chance 'avait sauvé la mise pour cette fois face à ce mercenaire, mais je n'étais pas assez crédule pour compter sur elle à chaque fois... J'avais besoin d'apprendre à manier ma nouvelle épée, acquise récemment. Mon nouvel ami pouvait bien faire ça pour moi ?

Il m'avait écouter attentivement et il ne devait sûrement ne pas s'attendre à cela.
Aussi, qui pourrait s'attendre à avoir en face de lui le fils d'une des plus grandes familles noble d'Akile? personne je pense sauf ceux les autres nobles.

- Bon ok commença-il, Déjà, rassure toi, je ne te livrerai pas à ton père, je n'y ai pas vraiment d'intérêts. Par contre, tu me dois quand même un dédommagement pour m'avoir entraîné dans tes problèmes. J'étais heureux de savoir qu'il ne tentera pas de me ramener, cela m'aurait embêter de devoir affronter une personne qui m'avait aidé en combat. Mais je me demandais aussi quel service allait-il me demander comme dédommagement.

- Comme tu as pu le constater, je ne sais absolument pas manier une arme... Alors que toi, tu as l'air de vachement bien t'y connaître. Je n'étais pas si fort que ça, j'avais eu plusieurs années d’entraînement certes, mais il y a avait nettement plus fort que moi et j'avais beaucoup à apprendre. Et lui... ne savait pas du tout ce battre et avait eu juste une énorme chance de toucher le mercenaire.

- Alors je te propose le marché suivant : continua-il, je te pardonne et toi tu m'apprends à me battre. Je peux rester ici quelque temps pour que tu m'apprennes, je n'aurai qu'à raconter que le mauvais temps m'a ralenti au retour. Qu'en dis-tu ?
Il voulait apprendre à se battre? En échange de son pardon? Sa me semblait équitable et je pourrai m'entraîner en même temps. Et puis, je suis toujours partant pour rendre service!

Je le regarda alors dans les yeux avant de répondre avec un sourire:
-D'accord sa me va! On commence quand tu veut mais pour l'instant, je préfère éviter que nous sortions le temps que sa se calme dehors avec le remue-ménage qu'on a fait.

Je sortit ensuite mon épée de son fourreau regardant plus précisément et tranquillement que tout ta l'heure l'épée
- Il l'a fait exactement comme je l'avais demandé... dis-je doucement, Il faudra que je le remercie si je repasse par Akile.
-Il faut que je la teste! ajouta-je ensuite d'un coup.

Je me leva et je fit créa un gros bloc de glace devant moi.
Je tenais mon épée en main droite et je prit une posture de combat avant de foncer sur le bloc rapidement avant de faire deux entailles rapide formant une croix avant d'en faire une dernière horizontale.
Le bloc tomba en morceau.

-Légère et maniable comme je l'aime ! dis-je ensuite enthousiaste en souriant en me retournant vers mon nouvel ami.
-D'ailleurs tu ne m'a toujours pas dit ton nom? lui fis-je remarquer.

-D'accord sa me va! On commence quand tu veut mais pour l'instant, je préfère éviter que nous sortions le temps que sa se calme dehors avec le remue-ménage qu'on a fait.

Ça tombait sous le sens. On s'était déjà donné en spectacle sur une place assez fréquenté de la capitale alors si on nous apercevait en train de sortir dans la rue, armes à la main pour aller s'entraîner, ça risquait de faire encore plus de bruit parmi les habitants... Et finir mon séjour derrière les barreaux n'était pas une perspective très enviable.

- Bien entendu.

En attendant, je n'avais aucune idée de ce nous pourrions faire dans ma chambre d'auberge. Je n'avais même pas de jeu de cartes et mon nouvel ami n'avait pas l'air suffisamment porté sur l'ironie pour que je me mette à lancer mes habituels blagues.

J'allais quand même lui proposer de faire plus ample connaissance en me parlant de sa mystérieuse mère disparu qu'il recherchait activement, quand il trouva une façon de s'occuper. Originale. Et bizarre.

Non mais franchement ! Quel genre de mec génère un bloc de glace dans une auberge juste pour s'amuser à tester une nouvelle épée qu'il a reçu à peine une demi-heure plus tôt ? Personne normalement ! Eh bien, ce n'est pas le cas d'Aaron... D'ailleurs ce pauvre bloc de glace ne fit pas long feu contre son épée. Je n'aurais pas aimé être à sa place, le bloc de glace j'entends.

-Légère et maniable comme je l'aime ! D'ailleurs tu ne m'a toujours pas dit ton nom ?

Ah oui, ce n'était pas faux.

- Moi c'est Areste. Areste Tiers.

Est-ce que j'avais besoin de lui préciser que j'étais un roturier originaire du trou paumé que représentait Eneo ?.. Nan, je pense que ça se voyait assez et puis, ce n'était pas intéressant.

J'enchaînais alors sur une autre question pour le détourner de l'intérêt qu'il aurait pu porter à ma famille (il n'y avait genre rien à dire) et surtout pour qu'il évite de s'entraîner à nouveau dans ma chambre. Je ne roulais pas sur l'or et avoir des problèmes avec le tenancier ne me disait vraiment rien.

- Mais, dis-moi, pourquoi recherches-tu ta mère ?

C'était vrai quoi. C'était quand même rare les parents qui disparaissaient comme ça.

- Moi c'est Areste. Areste Tiers. me répondit-il.
Areste ne m'en dit pas plus sur le coup, peut être n'osant pas trop à moins qu'il ne trouvait pas sa vie avant d'être coursier intéressante?

- Mais, dis-moi, enchaîna-il, pourquoi recherches-tu ta mère ?
Je rangea mon épée dans son fourreau avant de réunir les restes du bloc de glace en un petit tas et de le mettre dans un coin pour ensuite revenir m'asseoir devant Areste.

-Je la recherche car je sais qu'elle n'aurait pas disparue volontairement commença-je. Sa disparition est trop mystérieuse en sachant que tout les gardes qui l'escortais sont mort et il n'y a aucune trace d'elle... Donc soit elle a réussi à s'enfuir mais alors pourquoi ne serait-elle pas revenue au bout de 6 ans? Ou y avait-il autre chose pour qu'elle ne revienne pas?

Tellement de questions à répondre...
-Je suis sûr qu'elle n'a pas disparue juste comme ça! continua-je avec de la mélancolie dans la voix, Et puis, elle me manque beaucoup...
Je me rendit compte que j'allais me laisser submergé par mes émotions et que j'avais les larmes aux yeux

-Pardon, c'est les souvenirs qui remonte. dis-je en essuyant mes larmes. Dans une heure, on sortira et on ira aux alentours de la ville pour que je commence à t'entraîner si t'es d'accord?
En même temps j'aurai le temps de faire connaissance avec lui et de réfléchir de quel manière j'allais faire l'entraîner.

Ah oui, quand même. Quand je lui avais posé la question, je m'attendais à ce qu'il me sorte une histoire plus ou moins basique. La mère qui n'aime plus le père et s'enfuit, une mère pas trop maternelle qui prend le large ou quelque chose de ce goût là. Mais pas une tentative de meurtre étrange et une absence de 6 ans ! A côté de ce genre d'histoire familiale, mon enfance me semblait encore plus morne et inintéressante. Le seul événement marquant de ma famille se résumait à la disparition suspecte de deux poules puis à la découverte des cadavres pendu dans la forêt. Comme c'était palpitant ! Tout le village avait jasé sur ce sujet pendant au moins 6 mois...

-Je suis sûr qu'elle n'a pas disparue juste comme ça! Et puis, elle me manque beaucoup...

La mélancolie commençait à percer dans sa voix et des larmes étaient apparues au bord de ses yeux. Ainsi, c'était un sujet encore sensible auquel lui-même n'avait pas encore de réponse. En même temps l'espoir incertain qu'Aaron entretenait pour sa mère devait lui peser sur le moral. Il partait en quête de quelque chose mais il ne savait même ce qu'il allait trouver. Je compatissais pour lui et aurais tellement aimé l'aider à porter son fardeau...

-Pardon, c'est les souvenirs qui remonte. Dans une heure, on sortira et on ira aux alentours de la ville pour que je commence à t'entraîner si t'es d'accord?

Oh mais attendez, je pouvais l'aider ! Bon, ça ne servirait sans doute à rien mais je n'étais pas une personne insensible. Si je pouvais aider, autant le faire.

- Je viens de penser à quelque chose. En tant que coursier, je voyage moi même beaucoup et j'ai l'occasion de croiser pas mal de gens sans...pression.

Oui, pour moi avoir des mercenaires aux fesses et une mise à pris sur sa tête, c'était de la pression. Et surtout ça pouvait gêner des recherches.

- Alors si tu me dis à quoi ressemble ta mère, je pourrais peut-être t'aider en faisant plus attention aux gens que je rencontre maintenant.

C'était une bonne idée non ? D'ordinaire il retenait peu les gens qu'il livrait (oui ben il en livrait pas mal !) mais si il avait quelqu'un de particulier à chercher, il pouvait faire un effort. Surtout su c'était pour un ami.

- Après, c'est une proposition. Je comprendrai si tu la refuse.

Il semblai touché par mon histoire et donc ce qui m'étais arrivé. Compatissait-il?
- Je viens de penser à quelque chose. répondis-il, En tant que coursier, je voyage moi même beaucoup et j'ai l'occasion de croiser pas mal de gens sans...pression.

"Sans pression"? Parlait-il du fait que je soit poursuivi pas des mercenaires et que j'ai une mise à prix pour ma capture? Je ne m'en souciais pas de mon coté, ça apportait au moins de l'action de temps en temps même si cela pouvait me ralentir dans mes recherches.

- Alors si tu me dis à quoi ressemble ta mère, je pourrais peut-être t'aider en faisant plus attention aux gens que je rencontre maintenant. Il voulait faire ça pour moi? Vraiment? Cela m'aiderai car avec un peu de chance, Areste pouvait voir ma mère!

- Après, c'est une proposition. Je comprendrai si tu la refuse.
- J'accepte merci beaucoup ! répondis-je enthousiaste.
Je lui fit une description de ma mère: une très belle femme de corpulance moyenne avec de belles formes et un peu plus grande que moi niveaux taille. Ensuite, je lui parla de ses cheveux dont la longueur s'arrêtait un peu avant la moitié de son dos qui étaient de la même couleur que les miens comme la couleur des yeux que j'avais hérité d'elle aussi. Je parla de la marque de son élément qui est le vent présente dans son cou avant de dire qu'elle était aimable, généreuse et gentille envers tout le monde. Elle étais assez pacifiste et n'aimait pas trop se comporter en vrai noble. je conclu en disant qu'elle avait une très belle rapière à lame blanche entourée d'une sorte d'aura qu'elle ne dégainait presque pas et qu'elle gardait dans un vieux fourreau de cuir de dragon.

-Tu est sûr que cela ne te dérange pas en même temps que ton travail? lui demanda-je alors inquiet de peur qu'il ne propose son aide que par pitié envers moi ou autre chose du genre.

Une fois qu'il aura répondu à ma question, nous pourrions partir dehors et je l’entraînerait en l'affrontant d'abord sérieusement sans élément pour bien voir son niveau.

Aaron me fit une description très précise de sa mère. Avec ça, il ne serait pas difficile de la reconnaître si je la croisais. Mais surtout, cette description prouvait à quel point il tenait à sa mère. Lorsqu'il avait commencé à parler d'elle, une lueur s'était allumée au fond de ses yeux et sa voix s'était faite plus douce, comme lorsqu'on évoque un bon souvenir ou un moment agréable de notre vie. Je me demandais si j'avais l'air aussi réjoui lorsque je parlais de mes propres parents ? Sûrement pas, j'avais passé la moitié de mon enfance à m'ennuyer dans notre village et l'autre à vouloir en partir... Certes j'avais des mauvais souvenirs comme des bons et j'aimais mes parents, mais pas autant qu'Aaron apparemment.

Bah, ce n'était pas le moment pour être nostalgique ! J'allai recevoir mon premier entraînement à l'épée et être triste ne m'aiderait sûrement pas. Et ça, même un débutant comme moi le savait.

-Tu es sûr que cela ne te dérange pas en même temps que ton travail?

- Tu parles ! Au contraire, ça me fait plaisir de savoir que je pourrai être utile à quelqu'un tout en continuant à voyager. Et puis regarder les passants n'est pas un effort surhumain.

Après avoir répondu, je me levais pour aller chercher mon nouveau trophée, que j'avais laissé sur la commode. Tout en la prenant d'une main et en posant fièrement le plat de la lame sur mon épaule, je lui lançais.

- Et sinon, cet entraînement ?

- Tu parles ! me répondis-il, Au contraire, ça me fait plaisir de savoir que je pourrai être utile à quelqu'un tout en continuant à voyager. Et puis regarder les passants n'est pas un effort surhumain.
J'étais rassuré que cela ne le dérange finalement pas et qu'il soit enthousiaste à l'idée de m'aider.

Il se leva ensuite pour récupérer son épée d'une main et la posant fièrement, plat de la lame contre l'épaule.
- Et sinon, cet entraînement ? me lança-il.

Je me leva d'un coup, prenant mon épée étant prêt à partir.
Allons-y ! dis-je avec un sourire.
Nous sortîmes et nous allâmes en périphérie de la ville dans un endroit calme pour ne pas risquer de gêner les gens ou d'attirer l'attention Avant d'arriver, je précisa que nous commenceront sans utiliser nos éléments.

Une fois arrivé, je sorti ma lame et je regarda Areste.
Je veux d'abord voir a quel point tu as de la chance: attaque moi, je tenterai juste d'esquiver ou non.
Je savais bien que son niveau au combat était nul sinon il ne m'aurait pas demandé de l'entraîner mais ce coup qu'il me portera me permettra de relever le maximum d'erreurs.

J'esquiverai donc juste le coup et je passerai rapidement derrière lui afin de lui mettre un léger coup de pommeau dans le dos qui le ferra peut être tomber ou non pour lui montrer la rapidité dont un adversaire peut faire preuve au combat

Pointant ma lame nouvellement acquise devant moi, je réfléchissais à la meilleure stratégie possible pour ne pas trop me ridiculiser face à un tel combattant. Il semblait évident qu'Aaron allait esquiver son attaque, il n'aurait aucun mal à le faire vu ce qu'il avait fait subir aux mercenaires... J'allais donc devoir ruser un minimum et ne pas me jeter tête baissée sur lui.
J'avais bien conscience que je mettais du temps à réfléchir et que cela m'aurait sans doute coûter la vie dans un vrai combat mais c'était un entraînement oui ou non ? Autant que je prenne tout mon temps pour apprendre correctement.

Pensant avoir trouvé une idée lumineuse, je m'élançais vers lui, épée brandie droit devant moi. Je le vis alors commencer à entamer un mouvement d'esquive. Mais plutôt que de continuer sur ma lancée, je mis un coup d'arrêt à ma course pour passer sur le côté droit d'Aaron, espérant ainsi le prendre par surprise.
J'eu de l'espoir pendant environ trois secondes avant de voir Aaron bouger à une vitesse surprenante pour compenser mon changement de direction. En quelques instants il était derrière moi et je sentis une petite douleur dans mon dos avant de voir le sol se rapprocher à une vitesse alarmante. Par instant je me mis à ralentir le temps pour pouvoir poser mes deux mains par terre et ne pas m'étaler complètement. Bon sang, il était sacrément fort ! L'entraînement promettait d'être dur... mais tr_s instructif !

Il avait donc feinté. Une bonne idée de sa part... Excellente même. Cependant il restait novice et sa feinte s'était avérée finalement... prévisible.
J'avais tapé peut être un peu trop fort alors que le livreur tombait au sol.
Mais comme tout ta l'heure, il arriva extrêmement vite à réagir.

Je venais alors lui tendre une main amicale pour l'aider à se relever.
La feinte était une superbe idée mais elle était prévisible. Dans le sens où dans un combat réel, foncer comme tu l'as fait est trop évidant, facile à esquiver et contrable pour qu'il n'y ai que cela.
Je n'avais pas compté le temps de réflexion prit par le jeune homme vu que le contexte permettait pleinement cela?

Affichant ma curiosité, j’enchaînais avec une question.
Dis moi Areste? Si je ne me trompe pas, ton élément est bien le temps? Au vu de comment tu réagis comme je viens de le voir de manière presque surnaturelle, je me suis posé des questions. Surtout quand tu as piqué cette épée au mercenaire.

Bon d'un côté c'étais hors sujet et simplement pour satisfaire ma curiosité bien que je trouvais son élément super classe. Tellement que mes yeux brillaient presque comme ceux d'un enfant (j'en suis légalement plus un) par la pensée de posséder cet élément.
Mais le mien était la glace et me convenait tout autant.